Pourquoi les ventes de terrains en 2025 pourraient être radicalement différentes en raison des réformes travaillistes

Le marché de la vente de terrains en 2025 est sur le point de connaître des changements importants alors que la planification travailliste et les réformes fiscales occupent le devant de la scène.

Les changements du côté du travail dans la fiscalité des terres agricoles, les politiques favorables au développement vers l'octroi deet la montée en puissance des stratégies de la ceinture grise pourrait être amenée à créer de nouvelles opportunités et de nouveaux défis pour les propriétaires fonciers et les promoteurs.

Nous avons discuté avec Ian Barnett, directeur national des terres pour les arpenteurs-géomètres,Groupe Dirigeants Romains(LRG), qui a expliqué ce qu'il prédit que 2025 pourrait apporter au marché de la vente de terrains.

Les propriétaires de terres agricoles sont confrontés à de nouveaux défis

Les modifications apportées à l’allègement de la propriété agricole (APR) sur les droits de succession, annoncées dans le budget d’octobre, devraient remodeler le marché des terres agricoles.

Ian Barnett note que les nouvelles implications fiscales inciteront probablement davantage d'exploitations familiales à vendre leurs terres. « Des manifestants aux commentateurs, le consensus est clair : les propriétaires de terres agricoles pourraient se sentir obligés de vendre pour atténuer les futures charges fiscales », observe Barnett.

Ce changement pourrait entraîner une augmentation massive des terres agricoles entrant sur le marché du développement, créant potentiellement des opportunités pour les promoteurs à des prix plus compétitifs, tout en intensifiant les débats sur l'utilisation des terres rurales.

Un programme de planification favorable au développement

Le travailinclure des politiques conçues pour accélérer le développement dans les dernières mises à jour du.

Selon Barnett, le rétablissement des objectifs obligatoires en matière de logement et l’augmentation des opportunités de développement de la ceinture verte et des friches industrielles sont des mesures essentielles.

« Nous nous attendons à voir des changements politiques importants, tels que la libération des ceintures vertes et grises dans des circonstances spécifiques et l'introduction de « passeports pour friches industrielles » pour rationaliser le développement sur des terres précédemment utilisées », explique-t-il.

Malgré ces initiatives, le manque de ressources des services de planification reste un goulot d'étranglement. « Même si des fonds ont été engagés pour embaucher davantage d’agents de planification, les retards dans l’approbation des plans persisteront probablement à court terme », prévient Barnett.

Il souligne que des questions telles que les risques d'inondation, les autoroutes et les évaluations écologiques nécessiteront toujours un examen approfondi, ce qui pourrait augmenter les coûts et prolonger les délais.

Achat obligatoire et capture de la valeur foncière

La politique controversée des travaillistes en matière de capture de la valeur foncière est un autre facteur qui remodèle le marché. La loi proposée permettrait aux autorités locales d’acquérir des terrains à un prix réduit en supprimant la « valeur d’espoir » – la prime ajoutée par un éventuel permis de construire.

« Cette politique a naturellement suscité des inquiétudes parmi les propriétaires fonciers », déclare Barnett. « Bien qu’il vise à stimuler l’offre de logements abordables, il risque de décourager les propriétaires fonciers de mettre leurs terrains sur le marché, créant ainsi des conséquences inattendues. »

Il préconise une approche équilibrée, soulignant que la stabilité du système de planification et de la politique fiscale est essentielle pour atteindre les objectifs de fourniture de logements.

L'essor (et les défis) de la « ceinture grise »

Le (Crédit image : Getty Images)

La notion de– des zones de terres sous-utilisées entre les zones urbaines et rurales – ont gagné du terrain en tant que solution potentielle à la crise du logement. Barnett souligne cependant des limites importantes à sa mise en œuvre.

« L'exigence de 50 % de logements abordables sur les sites de la ceinture grise a soulevé des inquiétudes quant à la viabilité de certains projets, en particulier dans les zones où la valeur des terrains est inférieure », note-t-il. Cette politique, bien que prometteuse, doit être affinée pour garantir qu’elle puisse contribuer de manière significative aux objectifs d’offre de logements.

Barnett souligne également la nécessité d'une révision plus large des classifications des terres de la Ceinture verte pour équilibrer développement et durabilité. « La déclassification et la reclassification des terrains sont essentielles pour atteindre l’objectif ambitieux du gouvernement de 1,5 million de logements », affirme-t-il.

Des perspectives prudemment optimistes

Même si des défis subsistent, Barnett voit des raisons d’être optimiste en 2025. L’engagement des travaillistes en faveur de réformes de planification audacieuses et d’objectifs ambitieux en matière de logement témoigne d’une position favorable au développement qui pourrait dynamiser le marché.

« Livrer 1,5 million de logements au cours de ce Parlement est une tâche monumentale, mais la volonté du gouvernement de s'attaquer aux obstacles de longue date est encourageante », conclut-il. « Les ventes de terrains ne sont qu’une pièce du puzzle du logement, mais elles sont essentielles pour libérer le potentiel de développement résidentiel indispensable. »

Au fil de l’année, les parties prenantes surveilleront de près la manière dont ces politiques prendront forme et si elles pourront surmonter les obstacles qui ont historiquement ralenti les progrès dans le secteur du logement.